Сombien y a-t-il de passoires énergétiques dans votre département ?

Les logements très énergivores – classés F ou G – sont désormais visés par des mesures afin de contraindre leurs propriétaires à effectuer des travaux de rénovation énergétique. Découvrez quelle est la proportion de logements concernés

Un propriétaire ne peut désormais plus augmenter le loyer d’un bien classé F ou G au diagnostic de performance énergétique. C’est l’une des premières mesures de la loi Climat et résilience à entrer en application et le but est d’accélérer la rénovation des passoires énergétiques, ces logements très énergivores faute d’isolation ou de système de chauffage adapté.

Selon les statistiques du ministère de la Transition écologique publiées en juillet 2022, il y avait au 1er janvier 2022 5,2 millions de logements classés F ou G sur les 30 millions de résidences principales. Cela représente 17 % du parc de résidences principales. En comptant les résidences secondaires et les logements vacants, leur nombre a même été revu à hausse par le ministère à 7,2 millions, soit 19,6 % du parc.

Voici la répartition par niveau de performance des 36,6 millions d’habitations en France métropolitaine :

La classe D, avec 31,5 % des logements, est la plus représentée. Les catégories sobres en énergie A-B-C représentent un peu plus d’un quart du parc (26,4 %).

Une répartition inégale selon les départements

Le rapport souligne une part variable de passoires énergétiques selon les départements.

Dans les régions au climat doux, le long de la Méditerranée et sur la côte Atlantique, les besoins en chauffage sont moins importants, ce qui réduit le nombre de passoires énergétiques.

À l’inverse, elles vont être plus nombreuses dans les départements de montagne et dans les zones rurales, avec un habitat souvent plus ancien et dispersé.

C’est dans la Creuse que l’on trouve le plus de logements classés F et G (35,3 %). La région parisienne n’est pas loin derrière, avec 35,1 % de passoires énergétiques.

Paris est ainsi à rebours de la tendance car ailleurs sur le territoire, la part des logements énergivores est plus réduite en ville que dans les zones rurales :

La loi Climat et résilience prévoit qu’au 1er janvier 2025, tous les logements classés G ne pourront plus être loués. Cette interdiction s’appliquera ensuite aux logements de classe F au 1er janvier 2028, et au logement de classe E le 1er janvier 2034.

Les propriétaires ont tout intérêt à engager des travaux de rénovation énergétiques avant ces échéances.

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