Immigrer au Portugal: le Guide 2019 Pour Les Retraités Français (investir, immobilier, formalités, impôts…)

Immigrer au Portugal: le Guide 2019 Pour Les Retraités Français (investir, immobilier, formalités, impôts…)

Avant, quand on voulait prendre sa retraite à l’étranger, on allait s’installer au Maroc. Mais les choses bougent en la matière, et un pays est revenu sur le devant de la scène pour les retraités : le Portugal. Il faut dire qu’il fait tout pour les attirer, notamment en ayant mis en place une fiscalité très avantageuses, ce qui n’est pas pour déplaire à ceux qui ont vu leur pouvoir d’achat chuté du fait de l’arrêt de leur activité. Pour immigrer au Portugal, suivez le guide !

Pourquoi lui

Lisbonne est très proche de Paris. 2 heures d’avion et le tour est joué, pratique pour faire des aller)retours tout au long de l’année. En plus, nombreuses sont les compagnies low-cost à faire la navette.

Il y fait beau, il y a la mer, la montagne, la campagne, les gens y sont charmants, on s’y sent en sureté, on y mange bien, beaucoup de portugais parlent le français, la vie est moins cher qu’en France.

Les formalités pour sinstaller au Portugal

Avant installation, il y a des démarches à accomplir, mais les retraité français au Portugal étant de plus en plus nombreux, vous ne serez pas le seul à les faire. Sachez d’abord qu’en tant que citoyen européen, rien ne vous empêche d’aller vous y installer.

Toutefois, pour les longs séjours, il faut se faire enregistrer dans les 3 mois qui suivent son arrivée (une carte de séjour vous sera délivrée) et vous aurez le statut de résident non habituel. Le service à contacter : Serviço de Estrangeiros e Fronteiras.

Pour devenir résident fiscal portugais, il faut prouver qu’on habite sur place plus de la 1/2 de l’année, ce qui permettra d’obtenir un numéro d’identification fiscal. S’adresser directement à l’administration à Lisbonne, ou bien dans un « « Loja do Cidadão ».

Les exonérations d’impôts

Elles font pencher la balance, c’est certain, quand il s’agit de choisir le pays où passer ses jours heureux. Et le Portugal n’ayant quasiment pas de points faibles, la balance penche vite.

Pour profiter au mieux du système, il faut être résident fiscal portugais : la pension de retraite, si elle vient du privé en France, ne sera pas imposable, et ce pendant 10 ans. Les retraités de l’administration, eux n’ont pas cette chance.

Vous pourrez faire verser votre retraite sur un compte bancaire portugais. Si vous n’êtes pas interdit bancaire, on vous en ouvrira un très rapidement.

ISF et droits de succession

Cerise sur le gâteau, ces deux là n’existent pas ! Et si vous payez l’ISF en France, résider au Portugal fera sortir du calcul quelques placements financiers comme l’assurance-vie, et votre compte titres.

Pour les héritiers, là encore, cela sera beaucoup plus simple pour tout ce qui sera placé dans la pierre ou ailleurs au Portugal. Attention : cela ne fonctionne pas pour les héritiers installés hors des frontières. Si vos enfants vivent en France, ils devront payés des droits de succession.

Le Portugal au quotidien

Avant de prendre son baluchon, mieux vaut savoir où on met les pieds. Qu’il s’agisse de se loger, d’ouvrir un compte en banque, de se faire rembourser les soins…

Le logement

Pour acheter une maison, il faudra passer par un notaire et pour la louer, par un contrat de bail. Rien ne change donc par rapport à la France. Quant à savoir où s’installer, nous y reviendront un peu plus tard, chaque chose en son temps.

Quand vous aurez trouvé votre « home sweet home » idéal, vous n’aurez plus qu’à déménager. Il y a de la route, donc comptez quand même un petit budget (6000 euros). Vos copains ont sans doute passez l’âge de vous déménager eux mêmes.

Acheter ou louer ?

Pourquoi ne pas devenir propriétaire de votre maison si vous en avez les moyens ? D’autant que dans tous le pays, même à Lisbonne et dans l’Algarve, les prix n’ont rien à voir avec ce qui se pratique en France.

Les taxes pour l’acheteur : un impôt de la ville entre 0,3 et 0,8%, 25% à payer sur les plus-values (mais ça, c’est en cas de revente), et les droits de mutation de 8%. Pour ceux qui préfèrent louer, il y a de quoi faire, là encore pour des tarifs tout à fait abordables.

La santé

A partir d’un certain âge, se faire soigner devient prioritaire. Ce qui est bien avec l’Europe, c’est qu’on peut faire transférer ses droits d’un régime public à un autre. Si vous aviez la sécu en France, vous l’aurez donc aussi au Portugal.

Maintenant, ce n’est pas forcément dans le public qu’on est le mieux soigné. Pour ce qui est du privé, il faudra régler les soins. C’est donc avant tout une affaire de sous que de choix. Des assurances privées existent, mais passé un âge certain, elles sont hors de prix.

Conduire

Ce n’est pas parce qu’on n’a plus 20 ans qu’on doit s’arrêter de rouler nom de dieu ! Pardon pour le juron. D’abord, sachez que votre permis français est valable au Portugal, pas de problème là dessus, à condition d’en avoir informé l’administration locale.

Non, le plus contraignant, ça va être de faire enregistrer sa voiture française là-bas. C’est assez long. Important à savoir : si la voiture à moins d’1 an, il y a un impôt à payer à la douane. Notre conseil : ne pas aller vivre au Portugal avec une voiture neuve.

Le Portugal : nouveau paradis fiscal des retraités français ?

Il semblerait bien que nous nous dirigions vers cela. Investir au Portugal en 2017 est tendance, tout comme y vivre.

Pour être considéré comme un résident portugais, il faut y passer plus de 183 jours par an. Vu l’ensoleillement local, cela ne devrait pas être un crève-coeur. Et la France ne peut rien dire, pour une fois, sur l’exonération fiscale de 10 ans sur les retraites. La convention fiscale entre les deux pays est très claire : c’est au Portugal de décider.

Attention de bien faire attention de ne plus rien posséder en France si le but est de ne plus payer d’impôts.

Quel est le cout de la vie ?

En plus des économies d’impôt, vous aller faire des économies au quotidien au Portugal. Certes, les prix ne sont pas les mêmes selon la région d’habitation, ou que l’on habite dans une grande ville.

Mais en vivant « à la portugaise », vous gagnerez en pouvoir d’achat, à condition d’accepter de vous passez des produits français. Cela ne veut pas dire qu’il faille dire adieu au foie gras. Mais pour faire des économies, à Noel, c’est suffisant.

Si on devait quantifier les économies, on pourrait avancer le chiffre de 20%, soit 1/5ème de pouvoir d’achat en plus. Il n’y a pas beaucoup de pays à qualité égale qui peuvent s’aligner, ou alors il faut partir plus loin, en Asie par exemple. En Europe, il n’y a que la Croatie qui joue dans la même cour.

Investir dans limmobilier à Lisbonne

C’est la ville dont tous les français parlent. Il n’y a qu’à se promener dans ses rues pour s’en rendre compte : il y presque plus de français qu’à Paris ! De là à investir à Lisbonne, il n’y a qu’un pas.

Et c’est maintenant où jamais. Il reste des opportunités d’achat à saisir, mais jusqu’à quand ? Quand les retraités français auront tout achetés, il ne restera plus grand chose. Car si en plus de la qualité de vie vous vous intéressez à la rentabilité, Lisbonne prend 20% chaque année.

Pourquoi faut-il acheter à Lisbonne ?

Le marché de la pierre y est dans une excellente dynamique. Le pays, tout comme l’Espagne a connu de grosses difficultés, et a vu ses prix fondrent comme la morue au soleil. Même s’ils remontent année après année, ils restent encore très attractifs pour les français. Il y a encore quelques années de hausse de programmées, mais elles s’épuisent.

Acheter pour louer

Si vous ne comptez pas vivre dans votre bien, le louer, à Lisbonne, sera facile. AIrBnb y fait fureur toute l’année. Les parisiens adorent y venir passer le week-end, même en hiver. Et depuis que Ryanair a prit les commandes du ciel, le transport ne coûte plus rien. Le tourisme a donc lui aussi de beaux jours devant lui.

Le rendement locatif est très élevé, car on achète pas cher et on loue cher à la nuitée. Il y en a qui multiplient les studios comme on multipliait les pains à l’époque. Et la mairie de Lisbonne n’est pas celle de Paris ni de Berlin. Pour l’instant, rien n’est limité.

Le prix d’un studio bien placé : 100 000 euros. Ca vous rappelle vos jeunes années à Barcelone ? Eh oui, c’était comme ça là-bas. Mais ça, c’était avant.

Attention à ne pas se tromper de quartier

Comme dans toutes les grandes villes, tous les quartiers ne se valent pas. Les variations sont importantes, et prenez le temps de bien découvrir la ville avant d’aller y mettre vos sous.

Nous déconseillons ainsi d’acheter dans les quartiers périphériques. Il n’y a de bons investissements dans les grandes villes qu’au centre ville. Le reste, c’est cher, mais beaucoup plus difficile à louer et surtout à revendre. Nos quartiers préférés : Lapa, Principe Real, Chiado, Sta Catarina, Restelo.

Alors bien sur, on peut toujours miser sur un quartier en devenir, mais personnellement, j’ai passé l’âge de prendre des risques.

L’Algarve

C’est l’autre grand succès portugais avec Lisbonne. Nous sommes au Sud du Portugal. Il y fait chaud, les plages y sont magnifiques et toute l’Europe aime y venir y passer ses vacances.

Les atouts de l’Algarve, c’est d’abord ses paysage, mais aussi sa qualité de vie enchanteresse. On y mange divinement bien, et ces petites maisons blanches sous un ciel bleu, quel régal pour les yeux.

Acheter en Algarve

L’investissement, s’il est bien fait, ne doit pas en principe décevoir. Tout est là, à portée de main. Avec un bon site Internet, les touristes devraient se bousculer, au moins durant l’été. Si vous n’êtes pas sur place pour faire les entrées et les sorties, il faudra trouver un « local ». Mais ce n’est pas la main d’oeuvre qui manque.

Et y partir en retraite ?

Les retraités ont tout compris à la vie : la plupart d’entre eux ne cherchent pas midi à quatorze heure, et vont s’installer là-bas directement, sauf pour les citadins qui préfèrent le charme de Lisbonne.

Le sud les attirent, c’est comme ça. La région est facilement accessible en transports, les hôpitaux sont de qualité, les prix plus bas que dans le nord, et les agences immobilières ne prennent pas les touristes pour des gogos. Il n’y a donc pas que la fiscalité dans la vie !

Qui l’aurait cru ? Ce ne sont plus les portugais qui veulent immigrer en France, mais les français qui veulent immigrer au Portugal. Les temps changent, les gens aussi, grand bien nous fasse. Si vous avez le courage de tout quitter, bon vent à vous. Après tout, nous n’avons qu’une vie, non ?

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