De Perpignan à Montpellier : la côte occitane permet d’accéder à la propriété à des prix raisonnables

En dépit d’une forte augmentation ces dernières années, la côte occitane offre aux investisseurs des tarifs bien plus raisonnables que sur le reste du littoral méditerranéen à l’exception de Collioure ou des alentours de Montpellier.

Comme les autres littoraux, le Languedoc-Roussillon a connu une forte envolée des prix ces dernières années : 13,2 %, selon l’agence immobilière en ligne Welmo. « Cette augmentation n’est pas négligeable, mais la côte occitane présente tout de même une bonne opportunité d’achat, car les prix restent bien plus raisonnables qu’en Provence ou sur la Côte d’Azur », pense Nicolas Gay, président de Welmo.

Le marché de l’immobilier à Perpignan (Pyrénées-Orientales) et dans les stations balnéaires comme Saint-Cyprien ou Canet-en-Roussillon ne connaît d’ailleurs pas de ralentissement. « L’activité reste très soutenue avec le retour d’achats par des Néerlandais, des Britanniques, et les biens au prix partent rapidement », témoigne Framboise Perrier, directrice de l’agence Les Villas à Perpignan et Narbonne.

A Canet-en-Roussillon, un budget de 230 000 euros est nécessaire pour un appartement de 40 mètres carrés en front de mer et la somme à prévoir est de 375 000 euros pour une maison de 104 mètres carrés un peu plus en retrait.

Collioure, Pyrenees Orientales, France

A Saint-Cyprien-Plage, un deux-pièces de 33 mètres carrés avec vue sur mer se vend 119 000 euros. C’est moins cher dans le village ancien situé plus à distance du front de mer mais dont on peut apprécier les constructions traditionnelles en briques et galets. Pour y investir, il faut compter entre 250 000 et 300 000 euros pour une maison de 130 mètres carrés avec un petit extérieur.Lire aussi : Article réservé à nos abonnésDe Toulon à Nice : les endroits où l’immobilier reste relativement raisonnable

Le seul secteur des Pyrénées-Orientales à éviter, si on dispose d’un budget limité, est le village de Collioure, au sud-ouest de Perpignan. Surplombant la mer et au charme incomparable, Collioure est cher : 5 164 euros le mètre carré en moyenne, selon le site d’annonces et d’estimation Meilleursagents. Il faut compter 300 000 euros pour un appartement de 52 mètres carrés dans le vieux village avec vue sur mer. Une maison avec piscine, mais un peu en retrait se vend 750 000 euros. En revanche, pour une maison avec vue et des belles prestations, il faut prévoir 1 million d’euros.

Narbonne et le Languedoc : plus cher en allant vers Montpellier

Même activité soutenue à Port-Barcarès : « La ville est occupée à 70 % par des résidences secondaires, un public peu impacté par la hausse des taux d’intérêt et il y a toujours moins d’offres que de demandes », affirme Olivier Colcombet, directeur général de l’agence en ligne Optimhome. En dépit de la demande, les prix sont là aussi raisonnables et se situent à 2 800 euros le mètre carré.Lire aussi : Article réservé à nos abonnésCrédit immobilier : le retour des taux variables est-il une bonne ou une mauvaise nouvelle ?

A proximité, dans l’Aude, Port-la-Nouvelle connaît des prix de l’immobilier de 2 236 euros le mètre carré et Narbonne 2 207 euros au mètre carré. Enfin, Gruissan, ville connue pour sa plage des Chalets, est plus chère avec des prix moyens de 3 000 euros le mètre carré pour les appartements, et de 3 500 euros le mètre carré pour les maisons. Il faut compter 150 000 euros pour un deux-pièces de 42 mètres carrés en très bon état et sur le front de mer.

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